Végétalisme et écologie : Pourquoi manger végétal est plus écologique ?
* Manger végétal c’est avoir un impact positif énorme
sur la réduction des gaz à effets de serre.
En effet, première raison, manger directement les végétaux produits sans passer par la case « élevage animal », économise énormément de gaz à effets de serre. L’exploitation animale représente à elle seule entre 14 et 17% des gaz à effet de serre.
En mangeant « directement » le végétal on économise énormément : d’eau, de végétaux, de terre, de méthane.
Eh oui, car que mange le bétail ? –> Des végétaux. De quoi ont besoin pour vivre les végétaux et le bétail –> l’eau et de la terre (espace).
Donc, pour quelqu’un qui mange de la viande il y a :
L’espace utilisé pour la culture des végétaux pour la nourriture de l’animal, plus l’espace pour la « vie » ou l’élevage, de l’animal.
+
L’eau utilisée pour faire pousser les végétaux + pour l’élevage des bêtes
+
les végétaux utilisés pour l’élevage des bête et les végétaux qui accompagnent la viande dans l’assiette.
Pour un végan : Les végétaux (espace + eau à la culture des végétaux seuls) seulement ! On réduit carrément le circuit et cheminement. On peut ainsi produire d’avantage de végétaux et ainsi nourrir plus de monde (tout en faisant moins souffrir les animaux des conditions, souvent déplorables liées à l’élevage).
Voici des petits schémas pour illustrer mes propos :
sources de l’article : Article
je me permets de coller ici le début d’un article très sourcé, dont je vous donne le lien en dessous :
extrait :
« Manger végé : 6 fois plus efficace que manger local !
Le nouveau rapport du GIEC dresse un constat édifiant : les impacts du changement climatique sont déjà là. Ils sont plus rapides, fréquents et frappent plus fort que prévu par les scientifiques. L’inaction des politiques fait déjà des ravages, alors que des solutions existent.
Plus de 130 marches sont prévues samedi partout en France, pour rappeler l’urgence climatique à deux mois de l’élection présidentielle. L214 sera présente dans plusieurs villes, à Paris, Châteauroux, Toulouse, Poitiers, Rennes… Vous vous demandez quel est le lien entre les animaux et le changement climatique ?
L’élevage, accélérateur de changement climatique
Selon la FAO, l’élevage est responsable de 16,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial. Autant que la consommation de carburant de tous les camions, voitures, trains et avions réunis sur la planète ! L’élevage est aussi responsable de 65 % de la destruction de la forêt amazonienne. Les émissions de GES de notre système alimentaire pourraient rendre impossible le maintien de la température moyenne mondiale à +1,5 °C, même si l’on cessait immédiatement les émissions liées aux énergies fossiles !
Il est plus que temps de réagir et de revoir notre alimentation. Les expertises scientifiques les plus récentes préconisent une réduction drastique, de 50 à 90 %, de notre consommation actuelle de produits d’origine animale
(voir les études). Retenez ce chiffre : manger végétal, c’est en moyenne 2,5 fois moins de gaz à effet de serre qu’une alimentation omnivore occidentale. » »
* végétarisme et déforestation ?
Beaucoup pensent que les vegans ou végé sont responsables de la déforestation.
C’est encore Une bonne grosse dose de mauvaise foi et de désinformation !
–> 80% du soja produit en Amazonie, causant la déforestation est destiné à l’alimentation …. DU BÉTAIL européen ! Donc à la consommation de viande des français principalement !
Personnellement je consomme du Soja bio origine France ou au plus loin Allemagne soit, un minimum de transport et aucun lien avec la déforestation. Quasiment 100% du soja dédié à l’alimentation « humaine » est local ou européen et très facilement bio.
Après il faut aussi une bonne dose de logique. Personnellement je ne consomme pas d’avocats. Si jamais je devais en acheter j’achèterai ceux en Provenance d’Espagne avec le label Bio pour ne pas participer à la déforestation. Les produits que j’achète, qui viennent de « plus loin » sont minimums bio et dans la mesure du possible, issus du commerce équitable. Je ne les consomme pas en grande quantité. J’essaie de trouver des marques qui font véhiculer leurs produits par voiliers (café et chocolat par exemple grâce à la super marque bretonne : Grain de Sail
Je consomme donc de façon très peu polluante, un maximum local, de saison, bio et équitable. J’en suis sûre, c’est le cas pour beaucoup de végé/ vegans avec une conscience écologique au delà de l’aspect bien être animal.
documentaires pour aller plus loin :
- Cowspiracy (netflix entre autre)
- What the health (netflix entre autre)
- Demain (netflix entre autre)
- Sur le front (Hugo Clément sur TV5 monde)
* Pour les poissons c’est la même chose.
En effet, on pourrait se dire, ok, les poissons, il y en a dans la mer, ce n’est pas forcément de « l’élevage » alors c’est ok.
Eh bien non ! à cause d’une surconsommation dépassant ce que la nature produit et peut produire « naturellement » nous en sommes arrivés à des pratiques destructives : La surpêche.
La pêche au filet ratisse totalement le fond des océans et attrape tout sur son passage, y compris des espèces protégées, menacées. Le résultat vient totalement dérégler les écosystèmes. Si l’équilibre est menacé, si certaines espèces disparaissent, cela impacte tout le règne maritime et menace aussi notre survie.
voici un article bien sourcé qui explique cela mieux que moi :
Mais aussi le super documentaire « Sur le front des océans » par Hugo Clément lien documentaire ou encore « seaspiracy » sur netflix
Aussi, manger des poissons aujourd’hui ce n’est pas « santé ».
Les océans sont de plus en plus pollués : rejets d’hydrocarbures, pesticides, produits polluants industriels (usines textiles en Asie), rejets agricoles et matières fécales animales, métaux lourds…
Sans parler des MICROPLASTIQUES.
Les poissons ingèrent tout cela. Je vous laisse alors imaginer ce que vous ingérez lorsque vous mangez du poisson ! (et autres fruits de mer et crustacés).
Voilà donc quelques pistes de réflexions, lectures ou visionnages pour aller plus loin.
Image utilisée en présentation de cet article appartenant à AVF (association des végétariens de France)